Lors d’un récent séjour familial dans la ville de Québec, au Canada, j’ai pu découvrir un chapitre d’histoire bordelaise aujourd’hui visi...

Fontaine de Tourny : un petit morceau de Bordeaux à Québec

Lors d’un récent séjour familial dans la ville de Québec, au Canada, j’ai pu découvrir un chapitre d’histoire bordelaise aujourd’hui visible sur l’avenue Honoré-Mercier, devant l’hôtel du parlement de la province québécoise : la fontaine de Tourny.

Ce n’est pas la première fois que la fontaine fait une apparition sur le blog, puisqu’elle fut évoquée lors de l’enquête sur le monument Léon Gambetta, point focal des allées de Tourny pendant une grande partie du 20e siècle. À cette époque, des fontaines se trouvaient aux deux extrémités des allées. Installées depuis 1857 elles furent, tout comme le monument Gambetta, victimes de la refonte totale de cet espace dans les années 1960, dont l’objectif principal fut d’y installer un parking souterrain. Jugées alors trop coûteuses en matière d’entretien, les fontaines ne revinrent jamais.

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Il y a quelques semaines, nous avons découvert le nouveau vaisseau spatial qui est désormais installé à l’ovniport d’Arès , à la pointe n...

Un nouveau vaisseau spatial pour l'ovniport d'Arès, 2e partie : rencontre avec les concepteurs de la soucoupe

Il y a quelques semaines, nous avons découvert le nouveau vaisseau spatial qui est désormais installé à l’ovniport d’Arès, à la pointe nord du Bassin d’Arcachon. J’ai ensuite eu la chance de rencontrer les auteurs de cette nouvelle attraction insolite.

Un ami a repéré l’ancien vaisseau spatial sur le parking de l’entreprise Sud-Ouest Remorques à Saint Jean-d’Illac. En me présentant à l’accueil de cette entreprise familiale d'une quarantaine d’années, j’ai alors appris que ce sont deux de ses collaborateurs, Luc Albingre et Thierry Rouzade, qui ont assuré la conception et fabrication de la nouvelle soucoupe. J’ai pris rendez-vous avec Luc et Thierry pour en savoir plus, et voici ce qui s’est dit :
Quelle était la genèse de ce projet ?

Luc : C’est Claude Richard, le père de Thierry Richard [directeur de Sud Ouest Remorques], qui est à l’origine de l’initiative. Il nous a fait la demande pour le compte de la commune d’Arès qui avait un projet de restauration de l’ancienne soucoupe, devenue très « limite » en matière de sécurité. Mais la soucoupe était vraiment trop abîmée, d’où la nécessité de repartir à zéro. On a cherché un petit moment et l’idée nous est venue de la soucoupe du film La Soupe aux Choux, qui serait ainsi un peu plus moderne que la précédente.

Thierry : Luc était lead du design de la soucoupe sur plan et j’étais responsable de la conception de l’ossature, c’est sorti de ma tête en quelque sorte !

Luc : En effet, j’ai proposé des graphiques et ensemble nous avons fait des modifications et avons avancé comme cela sur l’élaboration de la forme. Le plus dur était d’identifier les bonnes proportions par rapport aux contraintes en termes de dimensions et d’utilisation par de jeunes enfants ainsi que par des adultes ; nous n’avions pas une liberté totale sur les volumes.

Le vaisseau alors qu'il prenait forme dans l'atelier de Sud Ouest Remorques.
Il vous aura fallu 400 heures de travail, mais à quel rythme ? 

Luc : C’était très soutenu, principalement le soir et le week-end pendant plusieurs mois. C’était un projet qui n’était pas planifié et donc plutôt sur notre temps libre que sur notre temps de travail.

Le jour de l’inauguration, le 18 juin dernier, a dû être un grand moment !

Luc : Cela nous a fait très plaisir de voir M. Richard qui était assez ému face à la concrétisation du projet ; c’était son initiative et il était très engagé et réconforté de voir le vaisseau en place !

Photo principale : Luc et Thierry aux côtés de Thierry Richard et Claude Richard (ainsi que deux extra-terrestres) lors de l'inauguration officielle du vaisseau à Arès le 18 juin 2016. En haut à droite : le maire d'Arès, Jean-Guy Perrière, en plein discours.

Avez-vous quelques secrets de fabrication à partager ? 
  
Thierry : Mais tout vient de là-haut ! [rires]

Luc : Vous avez vu que nous avions la présence d’un technicien martien, un petit homme vert qui nous a souvent tenu compagnie, qui nous a confié quelques secrets mais nous n’avons pas le droit de les dévoiler pour ne pas perturber le bon fonctionnement des diverses soucoupes qui peuvent circuler ! [rires]

Mais cette soucoupe est faite de matières plus durables que la précédente, c’est bien cela ? 

Thierry : L’ossature est en acier brut, soudé avec des soudures MIG, et le tout (intérieur et extérieur) a été galvanisé à chaud à La Rochelle. Cette galvanisation à +/- 300° représente une garantie anticorrosion d’une soixantaine d’années. Une peinture spéciale a été faite à la fin ; la protection est ainsi optimale pour éviter notamment la dégradation marine, dont a été victime la première soucoupe.

Le premier OVNI, très rouillé, coule des jours tranquilles sur le parking de Sud Ouest Remorques à Saint Jean-d'Illac. 

Cette soucoupe est en place en attendant l’arrivée d’une vraie. Vous y croyez ? Thierry : Oui, j’y crois !

Luc :
J’attends qu’ils viennent me rencontrer, mais pour l’instant je n’ai pas eu la confirmation !
 
Mais le lieu de rendez-vous est bien identifié…
Luc :
Tout est prévu pour les recevoir, et ils sont très attendus par certains, nous avons vu des gens vraiment passionnés.

Merci Luc et Thierry !

Découvrez cet entretien avec Luc et Thierry en vidéo, ainsi que quelques images de l'inauguration du vaisseau à Arès :



  • Et merci à Guillaume qui m'a mis sur la piste de ce beau sujet !

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